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Salim Aggar répond à ses détracteurs

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Salim Aggar répond à ses detracteurs

Dans un long article publié sur son site d’information, Salim Aggar répond à ceux qui veulent sa tête. Fraîchement nommé à la tête de la  cinémathèque algérienne, le réalisateur et critique cinéma est confronté à une centaine de réalisateurs, écrivains et comédiens.

Nomination de Salim Aggar

Mercredi 13 décembre 2018, le Ministre de la culture Azedine Mihoubi, installe le nouveau directeur de la cinémathèque Algérienne. Poste très prisé par les hommes du cinéma. La cinémathèque algérienne est le symbole du cinéma algérien, le poste de Directeur est une consécration.

Contestation

Moins d’une semaine après cette nomination, une centaine de réalisateurs, écrivains et comédiens demandent au Ministre de revenir sur sa décision. La pétition publiée sur change.org est signée, entres autres, par Safy BOUTELLA, Karim MOUSSAOUI, Samir ARDJOUM, Wassyla TAMZALI, Mehdi RAMDANI et pleins d’autres.

En effet, les signataires expliquent leur demande par le fait que « la cinémathèque est un enjeu trop sensible ». « C’est l’arrière cour du cinéma, une citadelle imprenable, celle où toutes les créations trouvent refuge, loin de la censure, de la propagande et du propos convenu ». C’est pour cette raison qu’ils ne pouvaient pas laisser passer cette nomination, précisent-ils. Ils demandent l’annulation pure et simple de cette nomination.

La réponse de Salim Aggar

Si au début, Salim Aggar n’a pas voulu répondre à cette attaque, son journal électronique DIA a publié un long article le jeudi 20 décembre. L’article revient sur le parcours du directeur de la cinémathèque algérienne.

L’article explique cet acharnement par les positions de Salim Aggar. « En réalité, Salim Aggar, paie pour ses écrits contre certains films qu’il n’a pas apprécié. Et surtout contre un institut étranger qui finance un festival en Algérie« , précise l’auteur de l’article.

Le journaliste revient aussi sur les activités du jeune directeur en tant que journaliste, réalisateur, chroniqueur télé etc.

C’est à la fin de la biographie de Salim Aggar que l’auteure de l’article précise que « Contrairement à ce qu’on veut Salim-aggar-gavrasfaire croire dans une certaine presse, il (M. Aggar, ndlr) n’a jamais fait partie de la commission qui a émis des réserves contre le film Larbi Benmhidi, qui est affilié au ministère des Moudjahidines ». « Il a en revanche critiqué ouvertement le contenu du film réalisé par Bachir Derrais qu’il a estimé ne pas être à la hauteur ».

Force est de constater que le président de l’association « à nous les écrans », n’a pas répondu directement à ces détracteurs. Il a préféré rappeler son parcours cinématographique et son apport au cinéma sur la scène nationale et internationale.

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