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Candidatures farfelues aux présidentielles, quelle part de responsabilité des médias

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Candidatures farfelues aux présidentielles

Près de 200 candidats à la candidature, dont la quasi totalité sont des candidatures farfelues aux présidentielles de 2019. Les experts parlent de plus de 280 millions de dinars de coûts. Un engouement sans précédent pour le retrait des imprimés de parrainage, amplifié par les médias traditionnels et les réseaux sociaux. Quelle part de responsabilité ont les médias lourds à l’instar des chaînes de télévision ?

Les réactions des personnalités sont unanimes. Il faut trouver une solution pour éviter cette mascarade pour les prochaines élections. Le Premier ministre dans une déclaration lors de sa conférence de presse en tant que SG du RND, affirmait que c’est une première et qu’il faudra que ça ce ne se reproduise pas. Des journalistes ont endossé la responsabilité aux médias qui ont fait la pub pour ces gens là , à l’instar de Saaid Irzi de passage Chez Hamza Kahal jeudi 31 janvier.

Candidatures farfelues aux présidentielles

Un candidat prophète qui recevrait le « Wahye », une autre qui avoue d’emblée qu’elle n’a pas de niveau intellectuel. Un autre qui danse, et  un dernier qui a inventé « une » avion en terre ! Mais si on n’a pas médiatisé tout ce petit monde d’algériens ambitieux, qui « ont » le droit de retirer les 60.000 formulaires de signature selon les lois en vigueurs, on serait resté « peut être » a un nombre raisonnable de candidats.

Quand le passage au Palais du Docteur Saadane devient une occasion pour passer à la télévision, qu’on devienne une star pour l’instant de quelques semaines, ou même quelques jours.

Ali Ibn abi Talibe n’a-t-il pas dit que « tout ce qui se sache ne doit pas être dit » ou montré ? Le rôle des médias n’est-il pas de préserver ses lecteurs et téléspectateurs de ces rigolos ? Ou ce genre de carnaval, pour reprendre le titre d’un filme culte algérien, ne devrait pas exister dans une démocratie qui se respecte ?

Une chose est sûre, la loi organique sur les élections doit être amendée rapidement, afin de mettre fin à ces dérapages. Non pour les quelques milliards de centimes gâchés, mais pour préserver le prestige des élections présidentielles et l’image de l’Algérie sur le plan national et internationale.

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