Suivez nous

Médias

Liberté d’expression; Donald Trump défend et lance même un site de signalement de « censure »

Publié

le

USA liberté d'expression

Le gouvernement américain s’engage  » à fond » pour la liberté d’expression. Il vient de lancer un site Web spécifiquement dédié au signalement de suppressions de contenus jugées injustifiées par les internautes sur Facebook ou encore Twitter. Le tout au nom du combat pour la « liberté d’expression en ligne« .

La  Maison Blanche  entame un bras de fer avec les plus grands réseaux sociaux. Le gouvernement a lancé un site pour inciter les internautes à faire part de leur mécontentement vis-à-vis de la modération automatique exercée sur Facebook, Twitter, YouTube ou encore Instagram, a rapporté l’AFP. 

Le site lancé par la Maison Blanche, baptisé  « Tech Biais » (que l’on pourrait traduire par « Parti pris politique de l’industrie tech« ), propose ainsi un formulaire dans lequel renseigner ses coordonnées, le réseau social à l’origine de la présupposée censure ainsi que captures écran du contenu supprimé et de la notification émise par le réseau social incriminé. 

« L’administration Trump se bat pour la libre expression en ligne« , peut-on lire dans un tweet de la Maison Blanche. « Quels que soient vos avis, si vous suspectez avoir été censuré ou interdit de parler en raison d’un parti pris politique, dites-le-nous, cela nous intéresse !« . Et de préciser que « trop d’Américains ont vu leurs comptes suspendus, interdits ou dénoncés frauduleusement pour d’obscures “violations” des règles d’utilisation« .

Même si cette initiative dit s’adresser à tous, « quelles que soient leurs opinions« , elle s’inscrit dans la volonté de Donald Trump de démontrer que les géants technologiques et grandes entreprises américaines du Web pratiquent une discrimination présumée contre les utilisateurs républicains d’Internet.

En août dernier, selon BFMTV, Donald Trump avait lui même pointé du doigt les réseaux sociaux, Twitter en tête, de « censurer les voix conservatrices« . Le 23 avril, à l’occasion d’une rencontre avec Jack Dorsey, le PDG de Twitter, le président des Etats-Unis avait réitéré ses regrets de ne pas être bien traité « en tant que républicain« . Avec plus de 60 millions d’abonnés, Twitter constitue son réseau social de prédilection.

Sur un autre volet, les États-Unis ont refusé de se joindre au programme international initié par la France et la Nouvelle-Zélande, l’Appel de Christchurch, visant à lutter contre le contenu en ligne à caractère terroriste. La Maison-Blanche a motivé son refus par la nécessité de sauvegarder la liberté d’expression.

Le  Président Emmanuel Macron  et la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, auteure de cette initiative, ont organisé une conférence à l’occasion du lancement de l’Appel, le 15 mai.

L’Australie, l’Allemagne, l’Inde et la Suède ont déjà soutenu l’appel, ainsi que des géants de la technologie tels que Facebook, Amazon, Google, Twitter et Microsoft.

Publicité
Cliquez pour commenter

Laisser un message

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *